PAGE EN COURS DE CONSTRUCTION

ALKINDIL, groupe de musiciens ayant des influences pour les musiques Ghiwani,Lemchaheb, Gnaoua,chaabi,bèrbere,arabo andalou... du Maroc Représentations pour les associations,mairies ,écoles,restaurants...

le monde des ghiwanes et des gnaouas

NASS EL GHIWANE


Nass El Ghiwane (arabe : ناس الغيوان) est un groupe musical marocain, né dans les années 1970 à Casablanca au quartier Hay Mohammadi, l'un des quartiers les plus pauvres de la ville et composé au départ de cinq musiciens : Laarbi Batma, Omar Sayed, Boujmîa Hagour, Allal Yaâla et Aziz Tahiri qui sera remplacé en 1974 par Abderhmane Kirouche. Un autre membre, un des fondateurs du groupe musical nome LRFAG originaire du quartier Sidi Bernousi, Casablanca, Chifa abdelkrim, grand compositeur de Banjou et professeur de ce dernier, a remplacé Alaal en 2002

Présentation

Leur répertoire est puisé dans le creuset de la culture et la poésie marocaine, mais aussi dans des textes soufis issus de grande figures religieuses de l'islam.

Grâce à leurs paroles engagées et poétiques reflétant les malaises de la jeunesse marocaine de l'époque et à leurs rythmes puissants, joués à l'aide d'instruments traditionnels, ils ont révolutionné la musique marocaine et maghrébine et laissé une marque indélébile dans le paysage culturel du pays. Le célèbre réalisateur américain Martin Scorsese a qualifié le groupe de « Rolling Stones de l'Afrique » et il acheta également les droits d'auteurs du morceau "Ya Sah" pour l'inclure dans la bande originale de son film La Dernière Tentation du Christ.

Ils se sont inspirés des chansons du style Aïta (Echems Ettalaa, Elhassada, Sif El Bettar, Ghadi Fhali ...), du Melhoun (Han wa Chfeq, Mezzine Mdihek, Qalet ...), des Gnaoua (Ghir Khoudouni, Lebtana, Mahmouma, Essadma, Jralek Ouach ...), des Hamadcha (Laayate Aalik) et des Jilala (Allah ya Moulana, Haoulouni) afin de créer une musique alliant le traditionnel du Maroc avec des sujets modernes.

Malgré les années, « Les Rolling Stones de l'Afrique » restent très largement connus au Maroc et ailleurs il réussisent même à remplir la salle de l'Olympia à Paris, mais désormais sans Larbi Batma, décédé d'un cancer des poumons en 1997 et qui a rejoint feu Boujmiâ décédé le 26 octobre 1974. Abderhmane Kirouche quitta le groupe en 1993 à cause d'une querelle entre lui et Omar Sayed.                                                                              source wikipédia

LES GNAWAS(gnaouas)


La musique et les rituels gnaouas auraient pour origine les cultes d'adorcisme (possession acceptée et cultivée) sahéliens réadaptés par les descendants de musulmans Subsahariens au Maghreb. Ces pratiques d'origines Peul, Haoussa,Barnou,Foulani, Barma, Bambara, Wolof, Mandingue, Bozo... ont dû se métamorphoser pour survivre et adopter l'Islam comme religion afin d'assurer leur continuité. Dans certaines régions du Maroc, ces pratiques seront teintées de Judaïsme mettant en avant Moïse et la Baraka de certains Saints Juifs Marocains.

Les gnaouas sont, dès la fin du xixe siècle, identifiés comme une confrérie religieuse populaire dont les pratiques thérapeutiques seraient l'héritage de cultes mystiques Subsahariens transmis par des générations de Subsahariens musulmans installés au Maghreb.

Étymologie

Les travaux sur le culte des saints maghrébins ont tenté d'identifier la provenance de cette communauté et de ses pratiques rituelles en explorant l'origine du mot gnaoua. L'explication fournie par Maurice Delafosse en 1924, est restée pendant longtemps l'unique référence étymologique du mot et fut adoptée par des générations de chercheurs. Selon Delafosse, l'expression berbère akal-n-iguinaouen qui signifie pays des Noirs, aurait donné naissance aux mots Guinée et Ghana et par la suite au mot gnaoua par ressemblance phonétique. Gnaoua, signifierait donc, par extension, homme noir ou venant du pays des hommes noirs, c'est-à-dire l'Afrique subsaharienne.

D'autres confréries religieuses apparentées aux gnaouas du Maghreb, existent bel et bien mais sous des noms différents dans divers pays d'Afrique du Nord.

Musique

On parle de musique « gnaoua » ou de musique « tagnaouite » (appellation berbère). Le mot « Gnaoui » qualifie à la base ce qui vient du Ghana et de Guinée.

Avec le tourisme important et les échanges artistiques entre le Maroc et l'Occident, la musique gnawa s'internationalise grâce à des influences extérieures au Maghreb tels que Jimmy Page et Robert Plant (du groupe Led Zeppelin), Bill Laswell, Adam Rudolph, et Randy Weston, qui font souvent appel à des musiciens gnawas dans leurs compositions.

Les rituels gnaoua portent une part de mystère et les entrées aux soirées thérapeutiques sont confidentielles. Au Maroc, le premier enregistrement de musique gnaoua sera réalisé sur cassettes audio en 1975.

Cette musique Gnawa enrichit les autres styles de musiques au Maghreb et dans le monde (fusion Jazz-gnawa, blues-gnawa, reggae-gnawa, etc).

Au Maroc, les gnawa, descendants d'anciens esclaves noirs d'Afrique subsaharienne (Mali, Soudan, ...), pratiquent autour de maîtres musiciens, d'instrumentalistes (graqeb), de voyantes (chouaafa ,rarifa), de mediums et d'adeptes. Leur instrument principal est un luth-tambour à 3 cordes : le goumbri (ou hajhouj). Sur des rythmes et sonorités entêtantes, des transes ont lieu pendant des heures. Les femmes exécutent la guedra (danse étrange du sud) de manière convulsive. La guedra est aussi le nom du tambour qui accompagne la danse. Les femmes s'écroulent sur le dernier battement de musique, le corps secoué de spasmes. Pendant la danse, les hommes sautent très haut et semblent marcher sur des braises lorsqu'ils sont sur le sol. Les gnawa ont ainsi créé un genre musical mystico-religieux original, mêlant dikr (invocation d'Allah) et madh (chants panégyriques).                                                         source wikipédia

© 2017 Worlds Collide. Tous droits réservés.
Optimisé par Webnode Cookies
Créez votre site web gratuitement ! Ce site internet a été réalisé avec Webnode. Créez le votre gratuitement aujourd'hui ! Commencer
Your Website Title